Serveurs et cuisiniers plus à risque de développer un trouble alimentaire
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Serveurs et cuisiniers plus à risque de développer un trouble alimentaire
Serveurs et cuisiniers plus à risque de développer un trouble alimentaire
Un quart des travailleurs dans le domaine de la restauration risquent de développer un trouble alimentaire comme l’anorexie et la boulimie, révèle une étude.
Horaires atypiques, accessibilité à une grande quantité d’aliments caloriques, pression de performer: les travailleurs du domaine de la restauration sont 18 % plus à risque de souffrir d’un trouble alimentaire que la population générale, selon des chercheurs de l’UQAM.
Ces derniers souhaitent déterminer les facteurs d’une telle tendance. Il s’agit là d’une première étude qui fait un lien entre la santé mentale et le milieu de la restauration. Le stress et l’anxiété reliés à ce domaine expliqueraient principalement le risque accru de développer un trouble de santé mentale lié à la nourriture.
«On leur demande de performer, de toujours bien faire les plats, d’être parfaits», a indiqué Philippe Valois, qui a présenté les données préliminaires de la recherche dans le cadre d’un colloque de l’ACFAS.
Parmi les facteurs anxiogènes, l’étude fait aussi un lien avec le faible salaire des travailleurs de la restauration. «C’est un milieu où les revenus sont plutôt faibles par rapport à l’investissement personnel qui est mis», a exposé M. Valois.
Alcool et drogue
Il a aussi noté l’importante consommation d’alcool et de drogue chez les serveurs et les cuisiniers. La consommation se fait plus souvent après le boulot, soit pour relaxer ou «célébrer le fait d’avoir passé à travers la soirée».
Dans le cadre de cette étude, une vingtaine de serveurs, cuisiniers et étudiants en hôtellerie ont été interrogés. Afin d’en savoir davantage sur ce sujet peu étudié, les participants ont été questionnés concernant leurs habitudes alimentaires, sexuelles et de consommation, mais aussi sur leur niveau d’agressivité et leurs comportements à risque. On les a également interrogés sur les facteurs de stress dans leurs tâches.
Ce sujet de recherche sera développé davantage dans le cadre d’une thèse de doctorat.
source ::
http://www.journaldemontreal.com/2016/05/13/serveurs-et-cuisiniers-plus-a-risque-de-developper-un-trouble-alimentaire
Un quart des travailleurs dans le domaine de la restauration risquent de développer un trouble alimentaire comme l’anorexie et la boulimie, révèle une étude.
Horaires atypiques, accessibilité à une grande quantité d’aliments caloriques, pression de performer: les travailleurs du domaine de la restauration sont 18 % plus à risque de souffrir d’un trouble alimentaire que la population générale, selon des chercheurs de l’UQAM.
Ces derniers souhaitent déterminer les facteurs d’une telle tendance. Il s’agit là d’une première étude qui fait un lien entre la santé mentale et le milieu de la restauration. Le stress et l’anxiété reliés à ce domaine expliqueraient principalement le risque accru de développer un trouble de santé mentale lié à la nourriture.
«On leur demande de performer, de toujours bien faire les plats, d’être parfaits», a indiqué Philippe Valois, qui a présenté les données préliminaires de la recherche dans le cadre d’un colloque de l’ACFAS.
Parmi les facteurs anxiogènes, l’étude fait aussi un lien avec le faible salaire des travailleurs de la restauration. «C’est un milieu où les revenus sont plutôt faibles par rapport à l’investissement personnel qui est mis», a exposé M. Valois.
Alcool et drogue
Il a aussi noté l’importante consommation d’alcool et de drogue chez les serveurs et les cuisiniers. La consommation se fait plus souvent après le boulot, soit pour relaxer ou «célébrer le fait d’avoir passé à travers la soirée».
Dans le cadre de cette étude, une vingtaine de serveurs, cuisiniers et étudiants en hôtellerie ont été interrogés. Afin d’en savoir davantage sur ce sujet peu étudié, les participants ont été questionnés concernant leurs habitudes alimentaires, sexuelles et de consommation, mais aussi sur leur niveau d’agressivité et leurs comportements à risque. On les a également interrogés sur les facteurs de stress dans leurs tâches.
Ce sujet de recherche sera développé davantage dans le cadre d’une thèse de doctorat.
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